Dictionnaire


Consultez le glossaire à l'aide de cet index

Spécial | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | Tout

Page:  1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  ...  39  (Suivant)
  Tout

R

R (majuscule)

Rech. Sur un diagramme de recherche, symbole qui indique que les sujets ont été assignés aléatoirement à un groupe expérimental.


r (minuscule)

Stat. Symbole du coefficient de corrélation dans la formule de Bravais-Pearson.


RACINE

Ens. lang./Ling. Élément unique et stable d’un ou de plusieurs mots (dans les familles de mots, par exemple) une fois qu’on élimine tous les éléments de leur évolution et les affixes grammaticaux ou lexicaux. VA affixe. TA radical.

Valeur étymologique. Se confond souvent avec la forme originelle ou étymologique de ces mots : gn, par exemple, est considéré comme la racine de cognitif, ignorance, agnostique, connaissance (avec assimilation de g en n).


RACISME

1.Éduc. cult./Soc. (Gén.). Doctrine, dénuée de fondement scientifique, selon laquelle une hiérarchie existerait entre les diverses races d’êtres humains.

2. Éduc. cult./Soc. (Spéc.). Attitude, politique ou programme de discrimination entre diverses races d’êtres humains. Ant. antiracisme. V apartheid. TA discrimination; sexisme.

A. Race/population biologique. Le terme race désignait traditionnellement un groupe d’individus présentant certains traits physiques communs, qu’on supposait d’origine génétique (couleur de la peau, des cheveux, etc.). Les découvertes scientifiques récentes montrent plutôt que les groupes humains possèdent sensiblement les mêmes gènes, mais à des fréquences variables : le taux élevé de mélanine explique par exemple la coloration foncée de la peau des « Noirs »; la présence de lactose, enzyme nécessaire à la digestion des produits laitiers, caractérise les Européens seuls. Les scientifiques ont maintenant tendance à parler de population biologique plutôt que de race, en spécifiant bien autour de quels caractères génétiques se font les regroupements __ CECM (1990). VA ethnie, B.

B. Éduc. Avoir des attentes moins élevées à l’égard d’un élève de couleur, ignorer systématiquement ses interventions ou lui témoigner une condescendance qui tend à le considérer comme un incapable, voilà des manifestations de racisme qu’on peut retrouver à l’école. Ces comportements, même si l’on en est inconscient, même si l’on s’en défend parfois, témoignent de la croyance ferme qu’ont certaines personnes à la supériorité de leur race et au droit de cette dernière de dominer les autres __ BROSSARD, L. et THIBAULT, M. (10.80).

C. CN : anti *.

D. CN __ raciales : relations *.


RADICAL

n.m.

Ens. lang./Ling.Élément de base d’un mot qui est porteur de son sens et auquel on ajoute, au besoin, tel ou tel affixe dérivatif ou grammatical. TA racine.

A. Identification. De façon négative, on peut dire que c’est ce qui reste d’un mot une fois qu’on en a retranché les affixes : c’est l’élément proprement lexical. Maurice GREVISSE donne comme exemple – tour– dans tourner, contour, détour, entourer, entourage, auxquels on peut ajouter pourtour, atour, tourbillon, tourisme, tournevis, tournois, tourniquet… et même tourtière.

B. Radical/racine. Le radical se confond parfois avec la racine, mais pas toujours : ainsi, ven- et vien- sont deux radicaux pour une seule racine ven-.

C. CN : scepticisme *.

RAISON REASON

Psych. Faculté humaine d’analyse, d’apprendre, de discernement, d’intelligence, de jugement, de réflexion, de synthèse.

CN _ raisonnable : pensée *.


RAISONNEMENT

Épist./Phi./Rech./Sc. Processus qui consiste à enchaîner des assertions et des jugements de réalité pour aboutir à une conclusion __ GILLET, B. (1986). VA analogie, L; intelligence, C; pensée critique, C1.2.TA déduction.

Déduction. Le mode de raisonnement le plus fréquent est la déduction par laquelle, partant de propositions prises pour prémisses, on arrive à une proposition qui en résulte (conclusion) en vertu de règles logiques __ id.


RAISONNEMENT ANALOGIQUE

Gén. Processus de résolution de problèmes qui repose sur l’analogie __ GINESTE, M.-D. (1984). V analogie.

A. Utilité. C’est la valeur heuristique du raisonnement analogique qui en justifie la pertinence. Il semble même exister un certain consensus quant au fait que le raisonnement analogique « occupe une place fondamentale, tant dans la résolution de problèmes que dans la construction des connaissances » __ CAUZINILLE-MARMÈCHE, E. et al. (1985).

B. Degré d’isomorphisme. Dans le cas limite de problèmes totalement isomorphes, le raisonnement analogique conduira à une information certaine. À l’autre extrême, si l’isomorphisme est très partiel, le raisonnement analogique aura de fortes chances de déboucher sur des informations erronées __ id.

C.Étapes du raisonnement analogique dans la résolution de problèmes. Les opérations mentales postulées par R. J. STERNBERG (1977) sont les suivantes : 1. Encodage (encoding). Le sujet code les termes de l’analogie, c’est-à-dire construit une représentation interne. Cette représentation est du type liste d’attributs et de propriétés. 2) Inférence (inferring). Le sujet compare les représentations internes des deux premiers termes (A et B) et découvre les relations qui existent entre ces termes. 3) Mise en correspondance (mapping). Le sujet compare A et C; pour ce faire, il traduit C dans les termes de A et découvre les relations qui existent entre A et C. 4) Application (applying). Le sujet applique à C une règle analogue reliant A et B, ce qui lui permet de trouver D. 5) Justification. C’est une opération optionnelle qui n’intervient que dans le cas où on propose aux sujets plusieurs réponses possibles, dont aucune ne correspond à celle qui est définie par l’application à C de la règle reliant A à B. Le sujet choisit dans ce cas la réponse qui se rapproche le plus de cette réponse idéale __ CAUZINILLE-MARMÈCHE, E. et al. (1985). À ces cinq opérations, ces auteurs ajoutent des opérations de contrôle : contrôle de la recherche de la solution, émission de la réponse.

D. Limites du modèle de STERNBERG. Le modèle de STERNBERG ne précise pas à quelles conditions ces opérations peuvent être mises en œuvre. Ce modèle apparaît à la fois riche et limité. S’il définit vraisemblablement des opérations élémentaires nécessairement impliquées dans l’analogie, celles-ci ne sont certainement pas suffisantes pour expliquer le fonctionnement du raisonnement analogique dans les différents contextes de résolution __ CAUZINILLE-MARMÈCHE, E. et al. (1985).

E. Raisonnement analogique/problèmes complexes. (...) le raisonnement analogique prend des formes multiples dès qu’il est utilisé dans la résolution de problèmes complexes. Chacune des opérations élémentaires, d’encodage, d’inférence, de mise en correspondance, d’application est multiforme et ces opérations peuvent varier d’un sujet [thème] à l’autre __ id.


RAISONNEMENT COMBINATOIRE

Psych.cogn. Concept qui implique la génération de toutes les combinaisons possibles d’un nombre donné de variables, de choix, d’événements, de scénarios lorsqu’une solution à un problème requiert que toutes les possibilités soient examinées __ LALIBERTÉ, C. (1991).

Raisonnement. La pensée combinatoire supporte le raisonnement de l’étudiant sur les couleurs en art, les problèmes de génétique, les variations d’ingrédients dans les recettes et les problèmes d’analyse qualitative en chimie __ id.


RAISONNEMENT DÉDUCTIF

Phi./Rech./Sc. VA analogie, H; déduction, E.


RAISONNEMENT HEURISTIQUE

Psych./Rech. Raisonnement que l’on considère, non comme final et rigoureux, mais simplement comme provisoire et plausible, et dont l’objet est de découvrir la solution du problème à traiter __ POLYA, G. (1962).



Page:  1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  ...  39  (Suivant)
  Tout