Dictionnaire
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L'ÉDUCATION POUR TOUS : LES OBJECTIFSArticle I• Répondre aux besoins éducatifs fondamentaux. 1. Toute personne — enfant, adolescent ou adulte — doit pouvoir bénéficier d’une formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux. Ces besoins concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels (lecture, écriture, expression orale, calcul, résolution de problèmes) que les contenus éducatifs fondamentaux (connaissances, aptitudes, valeurs, attitudes) dont l’être humain a besoin pour survivre, pour développer toutes ses facultés, pour vivre et travailler dans la dignité, pour participer pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre. Le champ des besoins éducatifs fondamentaux et la manière dont il convient d’y répondre varient selon les pays et les cultures et évoluent inévitablement au fil du temps. 2. En pourvoyant à ces besoins, on confère aux membres de toute société la capacité — ainsi que la responsabilité correspondante — de respecter et faire fructifier leur patrimoine culturel, linguistique et spirituel commun, de promouvoir l’éducation d’autrui, de défendre la cause de la justice sociale, de protéger l’environnement, de se montrer tolérants envers les systèmes sociaux, politiques ou religieux différents du leur, en veillant à ce que les valeurs humanistes communément admises et les droits de l’homme soient sauvegardés, et d’œuvrer pour la paix et la solidarité internationales dans un monde caractérisé par l’interdépendance. 3. Un autre objectif, non moins fondamental, du développement de l’éducation est la transmission et l’enrichissement des valeurs culturelles et morales communes. C’est en elles que l’individu et la société trouvent leur identité et leur valeur. 4. L’éducation fondamentale n’est pas seulement une fin en soi. Elle est l’assise d’une formation permanente et d’un développement de l’être humain, sur laquelle les pays peuvent édifier de façon systématique d’autres niveaux et d’autres types d’éducation et de formation. | |
L2Ens. lang. Abréviation de langue seconde. | |
LA GRANDE DIDACTIQUE (1632)Did. V didactique (n.f.). | |
LABORATOIRELABORATORY Did./Form. prof./Péd. Espace aménagé de manière à faciliter les activités d’observation, de perception et de compréhension de phénomènes ainsi que de compréhension de concepts, de modèles, de principes ou de théories et de développement d’habiletés cognitives en matière d’application de connaissances scientifiques et technologiques __ DGFPT, MEQ (1995). | |
LABORATOIRE PÉDAGOGIQUEEDUCATIONAL LABORATORY Rech./Techno. éduc. Locaux spécialement équipés, en dehors des classes (instruments de mesure, insonorisation, etc.) et destinés à l’examen d’individus isolés ou de petits groupes, mais aussi des classes ou même des écoles entières, pour autant qu’elles aient été constituées en fonction d’objectifs de recherche. Syn. chantier pédagogique __ BRISEBOIS, M. et GRANDCHAMP-TUPULA, M., SEC (1991). VA recherche en laboratoire pédagogique. Laboratoire et apprentissage. Contrairement à la croyance selon laquelle les laboratoires sont un outil essentiel pour acquérir l’habileté à résoudre des problèmes (principalement en Sciences), les nombreuses recherches revues par PINTRICH (1990) montrent plutôt qu’ils permettent seulement à l’élève d’exécuter systématiquement la procédure de résolution de problèmes. Il y a là une nuance importante. En effet, apprendre à exécuter une routine et apprendre un processus sont deux types d’apprentissage différents. Selon PINTRICH, les revues de recherches sur les apprentissages en laboratoires (...) montrent une amélioration marquée des habiletés de manipulation d’appareils, mais n’indiquent pas d’effets positifs sur l’apprentissage de la méthode scientifique ou du processus de résolution de problèmes __ ROY, D. (1991). | |
LAMARCKISMELAMARCKISM Bio. Théorie transformiste proposée par Jean-Baptiste LAMARCK (1744-1829) qui donne pour moteur et pour principe de l’évolution des espèces, d’une part, l’usage ou le non-usage des organes (qui les fortifie dans le premier cas et les atrophie dans le second) et, d’autre part, l’hérédité des caractères acquis. TA darwinisme; évolutionnisme; mutationnisme; transformisme. | |
LANGAGELANGUAGE 1. Com. Système de signes conventionnels spécifiques à un domaine ou à une activité. Le langage des philosophes; le langage plastique; le langage de l’informatique/de l’éducation. VA déficience, B; paradigme, C; processus de mathématisation; relativisme culturel, D; théorie, B. TA vocabulaire. 2. Ens. lang./Ling. Concept (abstrait) évoquant le système de structures linguistiques (phonologiques, lexicales, sémantiques, grammaticales), que les humains peuvent mettre en place dans leur cerveau et qui sert, de manière spécifique et conventionnelle, d’instrument de communication entre les membres d’une communauté. Capacité ou faculté que possède l’être humain d’apprendre et d’utiliser une langue. V langue. 3. Inf. Ensemble de mots, de symboles, de conventions, de structures et de règles logiques servant à élaborer un programme ou à communiquer des instructions à un ordinateur. V pseudolangage. VA A.TA programme. A. Types propres à l’informatique : 1. langage-objet : langage élémentaire qui peut être directement compris par l’ordinateur; 2. langage-source : langage évolué, voisin du langage humain, dont les symboles doivent être traduits en constructions alphanumériques (langage-objet) pour être acceptés par l’ordinateur. Ex. : ALGOL, BASIC, FORTRAN, etc. (Voir page suivante) B. Fonctions langagières. Il faut distinguer les fonctions langagières des fonctions de la communication. Les fonctions langagières nous servent à exprimer les usages et les utilisations du langage comme système. Ainsi, Gilles BIBEAU (s. d.) regroupe les fonctions langagières en trois catégories. Les deux premières rejoignent les fonctions traditionnelles de symbolisation et de communication; la troisième correspond à une catégorie de niveau culturel. VA communication, D, M et N.
C. Langage/langue/parole. Ferdinand DE Saussure (1916) différencie la langue du langage. La langue est la forme prise par le langage dans une communauté linguistique. L’exercice du langage repose sur une faculté naturelle tandis que la langue est acquise et conventionnelle. La langue est « l’ensemble des habitudes linguistiques qui permettent à un sujet de comprendre et de se faire comprendre ». La langue est un fait culturel, c’est une institution sociale alors que le langage appartient au caractère fondamental de quelqu’un. La parole, quant à elle, est l’actualisation de la langue, c’est un phénomène individuel. VA langue, B. D. Nature, utilité et éducation. Le langage est la caractéristique humaine la plus distinctive. Non seulement il actualise un mode de communication nettement inaccessible aux autres espèces vivantes, mais il constitue aussi un médium de la pensée et de l’apprentissage. Le langage permet de tirer profit de l’expérience en la réorganisant sous la forme de concepts et de généralisations hiérarchisées. Bien plus, par le langage, chacun peut exprimer la représentation qu’il se fait de son expérience et en vérifier ainsi la justesse et la pertinence. L’expression des concepts et des généralisations est une composante essentielle de l’apprentissage humain. Elle est au centre de l’interaction entre le maître et l’élève __ GOODMAN, K. S. et Y. W.; BURKE, C. L. (1973) dans BERGER, R. (12.75). E. CN : actes de *; déficience du *; fonctions du *; méta*; pathologie du *; retard du *; troubles du *; troubles du * expressif oral; universaux du *. | ||||||
LANGAGE AU PRÉSCOLAIREDiagn./Did./Péd. V taxonomie de CAZDEN. VA taxonomie, J. | |
LANGAGE BINAIREBINARY LANGUAGE Inf. Langage élémentaire dont le vocabulaire est limité aux chiffres 0 et 1 afin d’être directement accepté par l’ordinateur. Ex. : 13 = 00001101; A = 01000001. Qsyn. langage cible. EA code binaire. | |